Le curcuma, cette plante spéciale dont on entend souvent les mérites vantés. Découvrez justement dans cet article les réels bienfaits de cette racine au succès phénoménal.
Qu’est-ce que le curcuma ?
Responsable de la couleur jaune caractéristique du curry et membre de la famille du gingembre, le curcuma (curcuma longa) influence le goût, la couleur et la nature des aliments avec lesquels il est associé. Réputé pour ses bienfaits pour la santé, notamment ses propriétés anti-inflammatoires, c’est une épice qui a fait couler beaucoup d’encre. Largement cultivé sous les tropiques, le curcuma est la racine d’une plante à fleurs.
Les 5 bienfaits pour la santé du curcuma
1. Contient des composés bioactifs qui ont des propriétés protectrices
Les aliments végétaux colorés sont bons pour la santé en raison de leurs pigments végétaux, et le curcuma ne fait pas exception. Une grande partie de la publicité faite autour de cette épice est due à son principal composant actif, la curcumine, qui représente environ 3 % du poids de la racine. Bien qu’il s’agisse d’un composant impressionnant, il est bon de rappeler que la curcumine n’est que l’un des centaines de composés bioactifs qui font la renommée du curcuma.
L’intérêt de ces composés protecteurs est qu’ils aident l’organisme à lutter contre les effets néfastes d’un processus appelé oxydation. Au fil du temps, ce processus peut conduire à une inflammation chronique et, par conséquent, à des pathologies liées à l’âge, notamment les maladies cardiaques, le diabète de type 2 et le cancer. L’inclusion d’aliments protecteurs dans l’alimentation signifie que notre corps est mieux placé pour faire face au vieillissement et à l’inflammation qui y est associée, ainsi qu’à l’inflammation et aux douleurs musculaires induites par l’exercice.
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2. Peut aider à soulager l’arthrite
Les avantages potentiels du curcuma, et de la curcumine en particulier, pour la santé incluent une meilleure régulation de l’inflammation dans le corps. Des études comparant les propriétés anti-inflammatoires du curcuma à celles des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) se sont révélées très prometteuses. De plus, les études animales explorant le potentiel thérapeutique de la curcumine dans le traitement de l’arthrite sont encourageantes. Cela dit, nous avons besoin de plus d’essais cliniques bien conçus pour déterminer l’efficacité de la curcumine pour les patients atteints d’arthrite, en particulier pour ceux qui dépendent des AINS pour la gestion de ces conditions.
3. Peut soutenir la fonction cognitive
Un autre ingrédient actif du curcuma est la turmérone. Bien que l’on en sache moins sur la turmérone, des études suggèrent qu’elle pourrait être utile pour des affections telles que les accidents vasculaires cérébraux et la maladie d’Alzheimer, car elle aide à déclencher la réparation des cellules et à soutenir potentiellement la récupération des fonctions cérébrales.
4. Peut réduire le risque de maladie cardiovasculaire
Des études suggèrent que les effets antioxydants et anti-inflammatoires de la curcumine peuvent protéger contre certaines des étapes du développement des maladies cardiaques, notamment en améliorant le taux de cholestérol.
5. Peut soutenir le système immunitaire
Des études intéressantes suggèrent que la curcumine pourrait agir comme un modulateur immunitaire influençant d’importantes cellules immunitaires, notamment les cellules T, les cellules B et les cellules tueuses naturelles. En outre, la curcumine semble réguler à la baisse les composés pro-inflammatoires appelés cytokines, dont l’activité prolongée peut entraîner des dommages inflammatoires. Lorsqu’elle est consommée à faible dose, la curcumine peut également renforcer nos réponses en anticorps, ce qui nous aide à combattre les infections. Des études animales suggèrent qu’elle pourrait même jouer un rôle dans le contrôle des allergies, y compris le rhume des foins.
Le curcuma est-il dangereux ?
Pour la plupart d’entre nous, le curcuma est une option sûre. Toutefois, dans certaines circonstances, la prudence s’impose.
Si vous êtes enceinte, vous devez éviter de prendre des quantités médicinales car des études sur des animaux suggèrent que la curcumine peut modifier les niveaux de l’hormone œstrogène. Cela dit, consommer cette épice en petites quantités, par exemple dans un repas ou une boisson, peut être bénéfique pendant la grossesse.
Si vous souffrez d’anémie ferriprive, évitez de consommer du curcuma en grande quantité. En effet, les composés de l’épice semblent se lier au fer dans l’intestin, le rendant indisponible pour l’absorption.
Si vous souffrez de calculs biliaires, d’une obstruction des voies biliaires ou d’une maladie du foie, sachez que, comme le curcuma augmente la sécrétion de bile, en inclure de grandes quantités dans votre alimentation peut aggraver vos symptômes.
Si vous prenez des médicaments, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien, en particulier si vous prenez des anticoagulants, des médicaments contre le diabète ou des IPP comme l’oméprazole pour les reflux acides.
Il reste encore beaucoup à apprendre sur les effets et les interactions du curcuma ; à ce jour, la plupart des preuves ont été tirées d’études animales et in vitro, et des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer ses effets sur la santé humaine.
Si vous envisagez de modifier votre régime alimentaire ou de prendre des compléments alimentaires, veuillez consulter votre médecin ou un diététicien pour vous assurer que vous ne prenez aucun risque pour votre santé.